Roger Wallet, écrivain membre d'Au Fil des Mots, et un petit groupe de passionnés de l'ECRITURE
(dont Nadine Fouchet, également membre et présidente d'Au Fil des Mots) participent à une
revue mensuelle d'écriture :
Le Calepin bleu.
Nous vous invitons à les consulter sur le site http://lecalepin.fr/
En voici la "philosophie" que l'association Au Fil des Mots partage complètement.
Les Calepins
Nous ne faisons pas profession de l'écriture, ni de la critique littéraire.
Sinon profession de foi : nous croyons en la puissance de l'écriture pour aider à vivre,
pour mieux comprendre la vie. Notre ambition : exprimer le plaisir profond, intime,
que nous ressentons à lire et à écrire. Comme tous les plaisirs, il culmine dans le partage.
Trois rendez-vous :
le Calepin Rouge est une revue mensuelle de lecture
le Calepin Bleu est une revue mensuelle d'écriture
le Calepin vert, cabinet de curiosités
et les Saisons qui sont un moment trimestriel vécu en compagnie d'un auteur.
Calepins rouges
- Janvier 2021
- Novembre 2020
- Octobre 2020
- Septembre 2020
- Juillet 2020
- Juin 2020
- Mai 2020
- Avril 2020
- Mars 2020
Janvier 2021
LE CALEPIN ROUGE N° 37.
. En ces temps incertains, autant penser au prochain été. Passer un été sur les routes ! Neuf écrivains - un Anglais, un Italien, quatre Français, deux Américains et un Suisse - pour nous donner l'envie du voyage. Comme l'écrit Nicolas Bouvier, ce n'est pas nous qui faisons la route, c'est la route qui nous fait.
. Roman graphique - Quand elle est née, son père était déjà boxeur. Elle était au bord du ring quand il a connu sa troisième défaite au championnat de France. Et là, elle l'accompagne encore : il est dans son cercueil...
. Le Pr Hernandez - On a tous lu "Don Quichotte de la Mancha", l'homme qui réglait sa vie sur ses rêves, un fou, quoi. Mais peu d'entre nous ont lu Machiavel dont "Le Prince" est toujours présenté comme le livre de chevet de ceux qui gouvernent et ne rêvent finalement que de commander à nos vies et à nos rêves, des fous, quoi...
Novembre 2020
Profiter du confinement-2 pour découvrir (ou redécouvrir) l'écrivain et scénariste français Hubert Mingarelli
Né en Lorraine, à Mont-Saint-Martin le 14/01/1956 et décédé à : Grenoble le 26/01/2020
Il arrête l'école à 17 ans pour s'engager dans la marine. Il va donc voyager, surtout en Méditérranée.et dans le Pacifique. A son retour, il entreprend un périple à travers l'Europe, qui le conduit à Grenoble où il s'installe. Il commence à publier en 1990. Il est lauréat du Prix Médicis en 2003 pour son roman "Quatre Soldats".
Les femmes sont relativement absentes de ses romans et nouvelles. Il s'intéresse plus volontiers au rapport père-fils que ce soit dans "Une rivière verte et silencieuse" (1999), "La Dernière Neige" (2000) ou encore dans "La Beauté des loutres" (2002). Dans "Quatre Soldats" (2003), il évoque l'amitié de ces quatre hommes dont un est à peine sorti de l'adolescence. Les trois nouvelles de son recueil "Océan Pacifique" (2006) racontent la vie de matelot qu'il a lui même vécue. Cet ouvrage lui vaut le Prix Livre & Mer Henri-Queffélec au Festival Livre & Mer - Concarneau 2007.Il vit aujourd'hui dans un hameau de montagne de Matheysine dans les Alpes françaises.
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Octobre 2020
Trois auteurs en Picardie. Cécile Odartchenko cède à son penchant pour le bavardage en un Journal de bien piètre intérêt. Mais elle se rattrape avec un récit enflammé, virevoltant, touchant sur son enfance. Jean-Louis Rambour a longuement photographié les trottoirs de Paris, Amiens et ailleurs ; il y a traqué ce qui arrache le cœur et qui a nom, pourtant, d'humanité... Philippe Crognier a pris sa guitare et, avec son pianiste Léo, il nous embarque dans une tournée des cabarets parisiens. Très vite on croise Prévert mais l'homme à l'éternelle cigarette se prend un coup de couteau...
Deux romans graphiques hors genre. Rabaté d'abord, nous donne une curieuse leçon de vie à travers l'histoire d'un type très neurasthénique qui tient une boutique de... farces et attrapes ! Mais Clarisse... Joe Sacco nous emmène, lui, en Bosnie à la fin de la guerre. Noir et blanc. Deux reportages en BD : on peut préférer "âpres" à "déchirants"...
Quant au Professeur Hernandez, il met le flash sur un genre littéraire fin XIXe début XXe, à l'époque où la France exerçait sa grande mission civilisatrice dans les "Colonies". Sans la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie... ce serait du passé.
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Septembre 2020
Essentiellement une balade vagabonde au gré des lectures de l'été. Des confirmations :
Perec, Duras, Bergounioux, Charyn, Rambour. Des déceptions : le grand Steinbeck qui apparaît bien vieilli ; cette jeune plume tant célébrée de Cécile Coulon qui se fourvoie dans un texte sans imagination. Confirmation aussi que celle de Druillet, avec une pointe de nostalgie liée aux années 68... Et, sans cesse inspirant, sans cesse structurant les écrits, le mythe millénaire ou plus récent...
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Juillet 2020
UN PRINTEMPS AVEC MON PERE. Onze écrivains nous parlent de leur père. Sauf Kafka, c'est toujours un hommage : Morgiève, Charras, Pachet, Kalouaz... Parfois, c'est moins l'hommage que simplement la nécessité de témoigner : Ernaux, Rahmani, Sonnet, Simon. Deux pères romanesques, l'un déchiré par sa vie, manque y entraîner son propre fils (Deschavannes) ; l'autre fait vivre à son fils, le temps d'une randonnée à moto, une véritable initiation (M.F. Ehret).
. Roman graphique - Un chef-d'œuvre picaresque signé de deux maîtres du genre, Dayroles et Guarnido.
. Poésie - Le temps s'y prête, à la boule de neige. Hugo s'y colle, Verne y excelle.
. Michel Lalet revient sur les chiffres, bilan du coronavirus, et démonte les stratégies militaires mises en œuvre pour gagner une guerre... d'enfumage ?
. Le Pr Hernandez dénonce le conformisme idéologique du "retour à la terre". Et il avait écrit sa chronique avant le résultat des municipales !
Juin 2020
. Dabadie parti. Ses chansons, non.
. Un magnifique roman graphique pétri d'intelligence et qui fait travailler l'attention et la sensibilité du lecteur : "La mémoire dans les poches".
. Claudie Hunzinger nous fait découvrir "la langue des oiseaux" - qui désigne aussi le sens caché des mots (p.3). Ce que ne font ni Jean Vautrin (p.4) ni Roger Vailland (p.5).
. Tiens ! Des loups sentimentaux comme on les aime (Littérature Jeunesse).
. De vieilles formes poétiques très chantantes, (Poésie), à l'heure où nos chanteurs (Bruel, Goldman, Paradis, Calogero…) le sont si peu, poétiques (cf. Rue de l'Abbaye n°3).
. Déconfinement : le retour, dans la presse et à la télévision, de myriades d' "experts" de tout poil. Puisqu'il s'agit simplement de pisser de la copie et d'occuper l'espace. Le pire, ce sont les philosophes ("Au-delà de cette limite…"). Est-ce que Pascal Praud est un philosophe ? Mais non, c'est un journaliste sportif ! C'est bien ce que je disais !...
. Quant au Professeur Hernandez, il s'interroge sur l'idée et sur la forme. Je lui trouve vraiment ce mois-ci des accents… philosophiques...
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Mai 2020
Michel Deshays nous emmène dans une BD qui raconte Paris-Plages versus fin du XXe.
Le Pr Hernandez joue la nostalgie en évoquant comment lui est venu l'amour des livres et de la littérature.
Et puis toute l'équipe, dans son confinement, s'est intéressée à une dizaine de livres qui évoquent le milieu carcéral.
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/
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Avril 2020
. Bien sûr "les événements"... Jean-Fabien a du mal à se faire au télétravail ; pour le moment, il en est au télé-j'm'en-foutisme. Michel Lalet dresse un inventaire, non exhaustif mais bien senti, des confinés. Et puis cinq visages en ouverture, qu'hier nous ignorions, d'auteurs fauchés de par le monde ces semaines dernières.
. Dans nos rubriques habituelles, un regard auto-flagellateur sur la mocheté (Michel Deshayes) ou, à l'inverse, sur les draperies de la langue (l'élégant Pr Hernandez). Un moment de philosophie appliquée avec les enfants (Aude France). Et seize poèmes exhumés par Rémi Lehallier, poèmes dont il décrypte enfin, 33 ans après, le message subliminal.
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/
Mars 2020
. Nous l'avons chanté à tue-tête dans notre jeunesse, et aujourd'hui il nous réchauffe encore le cœur, Graeme Allwright (14/15).
. Ils sont partis en chantant. La guerre ne fut qu'une débandade. Honte à l'armée française (Jean Meckert).
. Et si, pour une fois, après avoir tant entendu les bourreaux, on écoutait les victimes ? (Sepulveda)
. Oui, c'est cela : écouter la voix des faibles, des rejetés, des exclus (Mel Darbon).
. Ne pas toujours épouser les combats des autres, se laisser guider par les sentiments qui peuvent, eux aussi, viser juste ("Comme toi", p.7).
. La vie aussi est parfois un roman. Et si les romanciers ont du talent pour nous la conter, la vie devient un sacré musée ("Pablo", 11/12).
… ou un sacré cinéma !, avec le Pr Hernandez.
. Curiosité : les sonnets d'Emile-Louis Clermont (12/13).
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/
Calepins bleus
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Janvier 2021
LE CALEPIN BLEU N° 37 - THÈME du mois : "Des images sur les murs…"
. Elle a six ans, elle est à l'IME, elle ne parle pas. Dans la salle d'attente du docteur, elle ne quitte pas des yeux l'image au mur, dans les tons gris, d'une femme dont on ne voit pas le visage... (Régine Paquet)
. Ce tableau ambiance Moulin de la Galette, elle le connaît. Elle connaît cette femme qui écrit. C'était dans son adolescence, loin d'ici. Si loin et si près... (isabel Asunsolo)
. C'est ce délire de couleurs. Il n'a pas résisté à l'envie de le tourner, ce documentaire sur la peinture de son frère jumeau dont il connaît tout. N'ont-ils pas eu la même égérie ? La même envie de repeindre le ciel ? (Ruben Rafael Cabale)
. Il revient pour l'enterrement de son grand-père, un militant communiste pur et dur. Il lui lègue sa maison - à lui qui vit désormais à Paris et travaille dans l'édition - et des cahiers dans lesquels il parle de son petit-fils : "Il a laissé son âme en route. Je sais où..." (Roger Wallet)
. Cette île, elle y était venue avec lui un soir de fest noz. Mais il avait d'autres projets. Elle a refusé, elle s'est débattue, il est tombé à l'eau, il ne savait pas nager... A ce moment, elle entend des pas derrière elle... (Jacqueline Paut)
. Il va rejoindre l'amour de sa vie. Il achète des roses chez la fleuriste. Pourquoi faut-il qu'à ce moment tout se dérègle dans sa vie ? Il titube, il sort de sa vie. N'y aura-t-il personne pour l'aider ? (Christelle Mathieu)
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Décembre 2020
THÈME du mois : "Long feu"
- Jacqueline Paut, qui nous rejoint, fait rimer "amour" et "toujours", comme elle ferait s'assonner "Roméo" et "cacao"...
- Isabel Asunsolo - Souvenirs d'une Espagne où fumer était la seule liberté tolérée aux hommes.
- David Bowgosse justifie son nom, mais cela ne semble pas suffire à une belle Béatrice très calculatrice.
- Roger Wallet entremêle deux récits : ceux des plaisirs des gradés à l'arrière, ceux de la lente déchéance des hommes au front...
- Sylvie Van Praët interroge la mémoire du sable: a-t-il gardé trace de toutes ces espérances migrantes ? Oui, il se souvient de tout.
- Régine Paquet. Que faire du corps de ce grand crétin de Chrétien, mort inopinément, comme il a vécu ? Les femmes du village lui inventent une sépulture qui fera date.
- Nadine Fouchet retrouve le ton et la voix de la conteuse pour nous raconter l'histoire de ce petit sapin réfractaire.
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Novembre 2020
Quelques-uns de nos écrivains nous proposent leur chanson d’automne dans des nouvelles riches et savoureuses.
Rafik KHELLADI,Octobre rouge
Isabel ASÚNSOLO, Automne mémorable (HAÏBUN)
Danièle PERRAULT, Chronique Occitane
Michel LE DROGO, La mémoire qui flanche
Nadine FOUCHET, Misère, la mort et le poirier
Régine PAQUET, Disparition un jour d'automne
Christelle MATHIEU, L’attente de la tante
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Octobre 2020
Philippe Blondeau nous entraîne dans une étrange ville où se côtoient deux populations : les lointains et les chasseurs. Mais l'on peut se vouloir lointain et se retrouver chasseur...
Mais où Michel Le Drogo nous emmène-t-il ? Il sait bien qu'ici ressemble de plus en plus à une terre abandonnée. Serait-ce la nostalgie des années où il donnait vie à ce site ? c'est-à-dire à lui...
Michel Lalet regarde les gamins taper dans leur boîte de conserve. Ici, c'est "le camp". Une autre façon d'être expulsé du pays où l'on vivait, où l'on aimait. Le jeune près de lui, pourtant, pense à la ville où bientôt...
Roger Wallet a retrouvé, dans le sable, la trace de ses pas : la petite s'est endormie, la vie s'est endormie. Un jour elle saura que ce pays était le sien.
L'homme est silencieux, mais la fillette sent sa tendresse. Elle en manque tellement depuis que sa mère est partie si loin. Un jour, c'est sûr, l'homme la prendra par la main pour faire la route.
(Régine Paquet) Il y a tant de façons d'aimer... C'est parfois dans la furie des corps, parfois dans les silences. Parfois encore dans la fuite mais, quoi que l'on fasse, les sentiments se survivent. C'est même cela que l'on appelle la vie. (Christelle Mathieu)
Rafik Khelladi prend, ce matin-là, le chemin du travail. Il a une bonne trotte jusqu'au centre-ville. Ce n'est pas qu'il flâne mais, ce matin-là, il regarde intensément autour de lui...
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Septembre 2020
Une nouvelle plume, celle de Christelle Mathieu, dans un texte détonant.
Quant au thème "Chanson d'été" il a inspiré malgré elle une Régine Paquet qui compose la sienne, de chanson. Laurence Sagot s'est, elle, souvenue d'une chanson de bien avant elle mais que Barbara remit à l'ordre du jour. Pour Raphaël Cabale, c'est une ville chanson qui rythme le journal de ses années. Michel Le Drogo refait la route pour retrouver le souvenir de cette fugue entendue dans une vieille chapelle ; qu'importe que les lieux aient changé, la fugue est toujours vivante. Quant à Roger Wallet, il évoque cet après-midi où la chanson qui lui vint, le souffle coupé, annonçait que l'heure était venue...
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Juillet 2020
THEME DU MOIS :"ENFIN !"
. Courir toute sa vie d'étape en étape, de faire en avoir, pour enfin se retrouver avec son être (En fin).
. Avoir tellement attendu ce baiser que, même fugitif, il illumine une histoire (Le foulard). Ou il continuera éternellement à entretenir l'illusion amoureuse (La disparue).
. Parfois, malheureusement, le "Enfin !" se confond avec le moment où l'on quitte la vie, consciemment (Terrienne) ou inconsciemment (Pitchipoï).
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Juin 2020
Lui est atteint d'une DMLA et croit lire la mort là où elle n'est pas. Elle, est victime d'Alzheimer et se croit délaissée par son mari alors qu'il est entre-temps décédé. La vieillesse est décidément un naufrage titanesque. (Rafaël Cabale)
. Michel Lalet prend l'expression "grain de folie" au pied de la lettre. Le semeur l'épand, le faucheur le moissonne. Et puis la folie s'en va aux quatre vents. Patience : dans quelques mois elle reprendra.
. Ah, les Beatles ! She loves you yèh yèh yèh… Ils ont rythmé nos amours adolescentes, parfois aussi nos drames amoureux… (Michel Le Drogo)
Et voici deux plumes nouvelles :
. Régine PAQUET nous livre les brèves annotations d'un journal de nulle part, là où la rivière se met en furie et emporte tout sur son passage… jusqu'à nos vies ;
. Philippe BLONDEAU est dans un tableau de Turner : du brouillard, de l'indistinct, des formes puis des silhouettes, "comme des insectes frénétiques". Et reprendre le cours de sa vie.
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Mai 2020
Est-ce ainsi que les hommes vivent...
On a tous en tête la magnifique musique de Ferré sur ce texte d'Aragon...
. Rafaël Cabale en profite pour revenir, vingt ans plus tard, à Aranjuez qu'il édcouvrit avec son amour.
. Danièle Perrault nous parle d'une journée ordinaire à Fleury-Mérogis : des matonnes essaient de s'en sortir avec leur quotidien, Lisveta elle, s'en sort... à sa façon.
. Sylvie Van Praët nous plonge dans les sensations mystérieuses d'un... enfermé. Qui est-il ? Un exilé illégal? Le monde l'effraie...
. Nadine Fouchet montre comment on peut prendre sa revanche sur la vie.
. Quant à Kurgâr-le-Sage, qui vécut il y a quatre ou cinq mille ans, il parle des élections comme on croirait que l'on en parle aujourd'hui...
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/
Avril 2020
"Ô saisons ô châteaux"
. Un campaniste chute en allant décrocher le coq de l'église. Un récit subtilement infecté. (Michel Lalet)
. Faut-il croire à la malédiction des brucolaques? Ne traîneraient-ils pas sournoisement dans ce texte de Danièle Perrault ?
. Que de caries dans ce texte de Ruben Cabale ! Mais ne le plaignez pas trop vite car il a réussi : sa dentiste rit !
. Un hommage déjanté au secret poète de Charleville qui nous a fourni notre thème. Une confrérie s'attache à entretenir sa légende. (Michel Le Drogo)
. La rose bleue, tous les prétendants huppés qui s'y sont essayés s'y sont cassé les dents. Seul le dernier en trouve le secret : la sincérité. (Nadine Fouchet)
. "Quelle âme est sans défauts ?" Quatre portraits âpres et mystérieux de Sylvie Van Praët.
Et puis deux textes s'invitent, hors thèmes :
. Bernard Bouchot, dans sa retraite ligérienne, chasse les fantômes maléfiques du virus. Ecoutez ses coups de gueule et ses éclats de rire. C'est proprement rabelaisien.
. Isabel Asunsolo, dans son hameau du Beauvaisis, s'adonne à sa passion du jardinage et celle, jamais lointaine, de la poésie. Les deux avec la même délicatesse et la même tendresse amusée.
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/
Mars 2020
Comme dans les tableaux du Douanier Rousseau...
On a tous en tête l'univers d'Henri Rousseau, la naïveté de ses personnages, de ses silhouettes animales, mélange de fraîcheur et d'irrationnel surréaliste.
La plupart des textes ici rassemblés baignent dans ce climat volontiers émerveillé. A commencer par le Félix d'Hélène Beauvais - qui signe ici sa première participation aux Calepins. Bernard Bouchot et Michel Lalet sont dans ce thème comme des coqs en pâte et donnent libre cours à leur imagination.
Très différent, le climat qu'installent Sylvie Van Praët et Théo Duclos. Chez Sylvie, la jungle du Douanier est le territoire amoureux qu'arpentent ensemble une femme et un prisonnier. Chez Théo, la naïveté enfantine du peintre n'enlève rien à la cruauté native des hommes.
Michel Le Drogo, quant à lui, aborde Rousseau par la musique de la Cie Créole ; le piètre danseur est saisi par la fièvre des après-midis dansants...
A découvrir sur le blog : http://lecalepin.fr/