Roger Wallet, écrivain membre d'Au Fil des Mots, et un petit groupe de passionnés de l'ECRITURE
(dont Nadine Fouchet, également membre et présidente d'Au Fil des Mots) participent à une
revue mensuelle d'écriture :
Le Calepin bleu.
Nous vous invitons à les consulter sur le site http://lecalepin.fr/
En voici la "philosophie" que l'association Au Fil des Mots partage complètement.
Les Calepins
Nous ne faisons pas profession de l'écriture, ni de la critique littéraire.
Sinon profession de foi : nous croyons en la puissance de l'écriture pour aider à vivre,
pour mieux comprendre la vie. Notre ambition : exprimer le plaisir profond, intime,
que nous ressentons à lire et à écrire. Comme tous les plaisirs, il culmine dans le partage.
Le trimestriel "Saisons"
le premier numéro qui vient de paraître remplace maintenant le petit mensuel le Calepin Rouge
Trois rendez-vous :
le Calepin Bleu est une revue mensuelle d'écriture
le Calepin vert, cabinet de curiosités
les Saisons sont un moment trimestriel vécu en compagnie d'un auteur.
N'hésitez pas à retrouver toutes ces revues sur le site qui leur est dédié : http://lecalepin.fr/
Saisons
SAISONS
Ce trimestriel prend le relais du mensuel « Calepin Rouge » et, avant lui, des bimensuels « Feuillets du 15 ». Que le titre soit passé de trois mots à deux puis à un pourrait être fortuit. Il n’en est rien. Avec l’âge – d’aucuns diraient l’expérience – les mots révèlent les vertus du simple.
En résumé, SAISONS pourrait passer pour un fourre-tout, avec des rubriques consacrées à la littérature, aux parutions, à côté d’autres plus attachées à la philosophie, l’Histoire, à la botanique ou aux sciences. Nous le revendiquons : tout nous intéresse, enfin… tout ce qui donne prétexte à partager une écriture. La revue est généraliste.
Aussi vous invitons-nous à deux choses. Une : diffusez largement à vos amis, il n’y a pas de droits d’auteurs. Deux : prenez « la plume » et contribuez au prochain numéro de SAISONS (le 21 décembre, donc) en nous parlant de ce qui vous passionne ou vous préoccupe. Votre envoi sera lu par la Rédaction qui vous recontactera pour échanger sur votre envoi et le publier, l’amender ou – un tel cas s’est produit une fois depuis 2012, année où nous avons inauguré nos productions informatiques - le refuser. Dans tous les cas, nous nous expliquerons.
Dessins et photos sont aussi les bienvenus.
SAISONS n°3
Ce devait être le n° du printemps mais Poutine... Le nom ne se prononce plus qu'avec dégoût et ses deux syllabes résonnent comme Putain ou Pétain.
Les mots russes justement, Lehallier propose de boycotter désormais le plus utilisé d'entre eux... (17)
SAISONS étant une revue de chroniqueurs, ce n°3 vous les propose au mieux de leur forme.
Pierre Rosset fait le grand écart entre la sardine (9) et le coupe-jarret (18).
Michel Deshayes se balade dans les romans graphiques et publications diverses : du photographe de guerre Abbas à l'Indienne Phoolan Devi et à l'Allemand Hoffner ; bref, des gens libres.
Léo Demozay nous fredonne deux chansons oubliées : Gribouille (16) et ce merveilleux iconoclaste de René-Louis Lafforgue (6).
Chanson justement avec Michel Lalet (31) pour qui la nostalgie n'est plus ce qu'elle était, Schkommpff !
Jean-Marie Wallet nous emmène en forêt à la découverte des baobabs, des sorbiers et des ifs (7).
Sylvie Van Praët (32) nous confie des aveux de gourmandise qui remontent à l'enfance.
Quant au Professeur Hernandez (33), il clôt ce n° sur une belle citation de Saint-Ex, "L'avenir, il ne s'agit pas de le prédire, mais de le rendre possible", ce qui nous ramène au P... du début.
J'oubliais : un long portrait de la Picardie profonde par Rémi Lehallier (21 et, forcément, elle s'ancre dans l'espérance d'un printemps).
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SAISONS n°2
- Hiver 2021
De nouvelles signatures au sommaire. A commencer par celle de Pierre ROSSET qui s'intéresse au contenu des assiettes de la cantine ; une démarche qui surprend moins aujourd'hui que l'écologie a progressé ; il le fait avec... gourmandise !
Laurence SAGOT fait une brève incursion du côté des mythes fondateurs cependant que Denis GIRETTE égrène quelques brèves qui auraient pu trouver place dans Le Canard...
Côté littérature, une fois n'est pas coutume SAISONS tourne des pages de l'année, avec Michel LE DROGO à l'éclectisme rieur (polar, peinture, etc.) cependant que Rémi LEHALLIER a lu le dernier Goncourt... enfin... essayé de lire...
Saluons le retour de la chanson avec la chronique de cet amoureux forcené de Michel LALET et les divagations iconoclastes de Léo DEMOZAY sur les centenaires de Tonton Georges et de Montand.
Sylvie VAN PRAËT souffre de vertige. Plutôt que de taire sa phobie elle a choisi de s'en expliquer. Bien lui en a pris car on marche prudemment dans ses phrases.
Michel DESHAYES nous livrait chaque mois, dans Le Calepin Rouge, sa chronique B.D. Le voici qui s'aventure librement dans les rues lovériennes en piochant au hasard aux devantures des librairies...
Je n'aurais garde d'oublier le fidèle Professeur HERNANDEZ dont la sagesse érudite fait beaucoup pour le niveau culturel de notre revue.
Et puis, nous rendons hommage à Alain ARNAUD, un ami peintre d'un petit village du Beauvaisis. Nous étions quelques-uns à l'accompagner à sa dernière demeure en août. Puissent les modestes pages de notre petite revue lui faire chaud au cœur...

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SAISONS n°1
- Automne 2021
Le voici, à l’heure dite car l’exactitude est une exquise politesse.
Bonne lecture.
La Rédaction

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Calepins Lilas
LE CALEPIN LILAS n°4 - "Si safran m'était chanté"
Sylvie Van Praët et Roger Wallet se sont ingéniés à écrire des chansons qui parlent du safran. Et ce, pour la chorale Chœur de Safran, de Pithiviers. Ils se sont glissés dans les pas des chanteurs du Gâtinais, Aristide Bruant et Gaston Couté, mais aussi Michel Legrand et Mouloudji, avant de glisser vers des mélodies safranées de leur goût... Vous connaissez toutes ces chansons, je veux dire tous ces airs...

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Calepins rouges
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Juillet 2021
Le Calepin Rouge n°43
Terminons notre série Retro en évoquant un collaborateur précieux des Calepins : Michel Lalet. Cet inventeur prolixe de jeux de société (on lui doit notamment Abalone) traque les mots et surtout les néologismes - n'est-il pas un "boomer" ? Mais, ces derniers temps, l'âge aidant, il se ferait un peu... moraliste - rassurez-vous, façon Frédéric Dard !
. Falloujah aura décidément tout connu du pire de nos sociétés. Avant Al Qaida, elle aura subi le nec plus ultra de la grande civilisation américaine défenseuse des libertés [sic !] : pire qu'à Hiroshima !
. isabel Asunsolo nous livre un second roman très poétique dans lequel le haïku s'égrène le long des côtes picardes...

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Juin 2021
Le Calepin Rouge n° 42
Chroniques poésie de Mario Lucas & Roman graphique du mois
Retour sur les chroniques poésie qu'a longtemps tenues Mario Lucas. A travers la poésie contemporaine, celle qui commence à Rimbaud - mais il ne dédaigne pas l'amour courtois - quelques grands noms dans ce florilège (Prévert, Whitman, Denis Roche) et la figure "locale" (entendez "picarde") de Léon Leclère, enfin...
Michel Deshayes se glisse en fin de Calepin. Tant pis si ce n'est pas de la poésie, il n'a pas voulu en démordre : il "reste ici".

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Mai 2021
Le Calepin Rouge n° 41
Les chroniques Romans graphiques de Michel Deshayes
Michel Deshayes est un gros lecteur, mais de B.D. Il a des goûts sélectifs et quelques lignes de force se dégagent de la quinzaine de chroniques ici regroupées. Celles d'une conscience politique vive et affirmée (sa dernière chronique porte sur Angela Davis...). Celle, plus discrète ici, de goûts musicaux qui... déménagent serait un peu excessif, sauf pour les plus âgés d'entre nous ; disons qu'il est rock et plus Rolling Stones que Beatles (même si ici il nous livre "Lennon"). Le dernier thème qui parcourt ses chroniques est tout simplement ce sentiment que nous connaissons bien, surtout en ces temps d'isolement : le temps qui passe, eh oui ! Même si l'âge ne fait pas tout...

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Avril 2021
LE CALEPIN ROUGE n°40
Les chroniques du Professeur Hernandez
Danièle Perrault d'abord, dans une note de lecture sur deux livres qui, curieusement, parlent de la même artiste...
Et puis le Professeur dans 14 de ses Chroniques. Toutes parlent de littérature bien sûr, mais toutes parlent de notre monde d'aujourd'hui, de son passé douloureux et, parfois, de certaines voies d'une certaine sagesse.

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Mars 2021
LE CALEPIN ROUGE n°39
- Une vilaine habitude que nous avons prise : saluer les disparus du mois. Ce mois-ci Hélène Martin chante à jamais "Sur mon cou sans armure et sans haine mon cou..." tandis que Raymond Lévesque, du haut des Plaines d'Abraham, entonne avec Leclerc, Vigneault et Charlebois, l'hymne à la fraternité "Quand les hommes vivront d'amour..." qui vaut mille fois mieux que notre Marseillaise aux sinistres paroles.
- Côté lectures, quelques regrets du côté de Jean-Claude Carrière - décédé ce 8 février - et beaucoup d'agacement avec Actes-Sud. Et puis le dossier Raymond Carver, l'immense nouvelliste américain (décédé voici 38 ans) dont l'éditeur a... réécrit ? aménagé ? le style...
- Michel Deshayes a décidément sympathisé avec ses "Vieux fourneaux".
- Quant au Professeur Hernandez, il lorgne du côté des "femmes savantes".

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Février 2021
LE CALEPIN ROUGE N° 38.
. "Tempête sur Cuba" raconte le basculement entre le régime corrompu de Batista et la révolution castriste. Camilo Cienfuego est au cœur des 130 pages de ce roman graphique qui restitue à merveille la jeunesse... de nos illusions !
. Le Professeur Hernandez est lui aussi touché par l'extrême lassitude de cette période, qui incite à la culture de l'instant présent, au retrait sur soi, au retour vers le passé. C'est précisément le temps de l'écriture, i.e. de reconstruire ce qui fut beau.
. Les 11 notes de lecture ont suscité des sentiments divers chez nos six lecteurs. Aude France a particulièrement goûté la belle impertinence de la cuisinière Laëtitia Visse ("Les couilles"). Rémi Lehallier et Roger Wallet ont relu avec bonheur ces magnifiques trousseurs de nostalgie que furent Pierre Autin-Grenier ("Friterie-bar Brunetti") et Jean-Claude Pirotte ("La pluie à Rethel"). On égratigne le dernier Quignard "qui vire mystique" et l'on déboulonne la statue de Brautigan et celle - restée à vrai dire à l'état d'ébauche - de Frédéric Berthet.
. Deux de nos collaborateurs sont à l'honneur : Nadine Fouchet pour son dernier recueil de nouvelles ("Le dernier bois") et Michel Lalet - l'homme du récent "Voyage de Baltruche" - pour un petit compendium sur les réalités de l'âge ("Mauvaises mémoires").

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Janvier 2021
LE CALEPIN ROUGE N° 37.
. En ces temps incertains, autant penser au prochain été. Passer un été sur les routes ! Neuf écrivains - un Anglais, un Italien, quatre Français, deux Américains et un Suisse - pour nous donner l'envie du voyage. Comme l'écrit Nicolas Bouvier, ce n'est pas nous qui faisons la route, c'est la route qui nous fait.
. Roman graphique - Quand elle est née, son père était déjà boxeur. Elle était au bord du ring quand il a connu sa troisième défaite au championnat de France. Et là, elle l'accompagne encore : il est dans son cercueil...
. Le Pr Hernandez - On a tous lu "Don Quichotte de la Mancha", l'homme qui réglait sa vie sur ses rêves, un fou, quoi. Mais peu d'entre nous ont lu Machiavel dont "Le Prince" est toujours présenté comme le livre de chevet de ceux qui gouvernent et ne rêvent finalement que de commander à nos vies et à nos rêves, des fous, quoi...

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Novembre 2020
Profiter du confinement-2 pour découvrir (ou redécouvrir) l'écrivain et scénariste français Hubert Mingarelli
Né en Lorraine, à Mont-Saint-Martin le 14/01/1956 et décédé à : Grenoble le 26/01/2020
Il arrête l'école à 17 ans pour s'engager dans la marine. Il va donc voyager, surtout en Méditérranée.et dans le Pacifique. A son retour, il entreprend un périple à travers l'Europe, qui le conduit à Grenoble où il s'installe. Il commence à publier en 1990. Il est lauréat du Prix Médicis en 2003 pour son roman "Quatre Soldats".
Les femmes sont relativement absentes de ses romans et nouvelles. Il s'intéresse plus volontiers au rapport père-fils que ce soit dans "Une rivière verte et silencieuse" (1999), "La Dernière Neige" (2000) ou encore dans "La Beauté des loutres" (2002). Dans "Quatre Soldats" (2003), il évoque l'amitié de ces quatre hommes dont un est à peine sorti de l'adolescence. Les trois nouvelles de son recueil "Océan Pacifique" (2006) racontent la vie de matelot qu'il a lui même vécue. Cet ouvrage lui vaut le Prix Livre & Mer Henri-Queffélec au Festival Livre & Mer - Concarneau 2007.Il vit aujourd'hui dans un hameau de montagne de Matheysine dans les Alpes françaises.

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Octobre 2020
Trois auteurs en Picardie. Cécile Odartchenko cède à son penchant pour le bavardage en un Journal de bien piètre intérêt. Mais elle se rattrape avec un récit enflammé, virevoltant, touchant sur son enfance. Jean-Louis Rambour a longuement photographié les trottoirs de Paris, Amiens et ailleurs ; il y a traqué ce qui arrache le cœur et qui a nom, pourtant, d'humanité... Philippe Crognier a pris sa guitare et, avec son pianiste Léo, il nous embarque dans une tournée des cabarets parisiens. Très vite on croise Prévert mais l'homme à l'éternelle cigarette se prend un coup de couteau...
Deux romans graphiques hors genre. Rabaté d'abord, nous donne une curieuse leçon de vie à travers l'histoire d'un type très neurasthénique qui tient une boutique de... farces et attrapes ! Mais Clarisse... Joe Sacco nous emmène, lui, en Bosnie à la fin de la guerre. Noir et blanc. Deux reportages en BD : on peut préférer "âpres" à "déchirants"...
Quant au Professeur Hernandez, il met le flash sur un genre littéraire fin XIXe début XXe, à l'époque où la France exerçait sa grande mission civilisatrice dans les "Colonies". Sans la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie... ce serait du passé.

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Septembre 2020
Essentiellement une balade vagabonde au gré des lectures de l'été. Des confirmations :
Perec, Duras, Bergounioux, Charyn, Rambour. Des déceptions : le grand Steinbeck qui apparaît bien vieilli ; cette jeune plume tant célébrée de Cécile Coulon qui se fourvoie dans un texte sans imagination. Confirmation aussi que celle de Druillet, avec une pointe de nostalgie liée aux années 68... Et, sans cesse inspirant, sans cesse structurant les écrits, le mythe millénaire ou plus récent...

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Calepins bleus
Mai 2022
LE CALEPIN BLEU n°52 - "Cette chanson là . . . "
"Cette chanson-là..."
Impossible de résumer ce qu'est LA chanson. Elle est aussi diverse que la littérature. Douze auteurs, ici réunis, vous en apportent la démonstration.
Vous y trouverez la chanson sentimentale, la chanson de charme, la chanson d'émotion, la chanson contestataire, la chanson satirique... et même ce qui pourrait être un hommage à Boby Lapointe dont la ville de Pézenas fête ces jours-ci les cent ans de la naissance.
Lancez-vous, laissez-vous porter par les musiques... Et pourquoi ne pas fredonner cette chanson que vous n'avez jamais osé écrire ?...

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Avril 2022
LE CALEPIN BLEU n°51 - "Catastrophe" et "Monsieur le Président"
- Deux thèmes pour une fois, que certains mauvais esprits se sont empressés de fondre en un seul, n'est-ce pas, Françoise Danel (8) ?
- Michel Lalet (s'attache à jouer les Alain Rey en nous édifiant sur le mot "Catastrophe" et ses avatars linguistiques.
- Dans toutes les langues, "Au feu !" se comprend à l'intonation comme le grand frisson - Philippe Blondeau (16)
- David Bowgosse, lui (3), se noie dans les affres égoïstes de ceux qui ont du bien.
- Domi Langlet (15) nous ramène soixante ans en arrière, à l'époque où les grands Résistants qui nous dirigeaient démontraient, avec la guerre d'Algérie qui - Poutine a pris de Gaulle en exemple - n'avouait pas son nom, qu'ils n'avaient décidément rien compris ni à l'Histoire ni au prix inestimable de la vie d'un homme. Comment une telle incompétence peut-elle encore faire rêver ?
- Voici qui nous ramène à la fonction présidentielle. Pierre Rosset (12) et Jacqueline Paut (7) espéraient-ils une réponse à leur courrier aussi terre-à-terre, à ras de préoccupations ? Les élections vont leur répondre.
- Le plus sage ne serait-il pas Michel Lalet, cet homme de bien qui se dévoue corps et âme à la vie associative de son petit trou du Loir-et-Cher ? Il mérite bien sa statue sur la place du village.
- Mais qu'est-ce que Régine Paquet allait faire en haut de son phare, sinon à se griffer durablement le cœur ?
- Raphaël Cabale, lui, se mortifie de bal en bal, mais pourquoi toujours ces danses sud-américaines où s'invite le cœur ?
- Hervé Gouzerh joue avec la nostalgie ; pour s'épargner, il se met dans sa peau, à elle, mais le lecteur est-il vraiment dupe ?
- A mon avis, il ne l'est pas plus que Paul Ferraris qui se noue le cœur à regarder une vieille photographie noir et blanc où un jeune garçon lui ressemble tellement.
- Un grand rire pour clore : celui du Gars Poildecuteur qui en a plein le dos des poissons d'avril.

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Mars 2022
LE CALEPIN BLEU 50 - "Les tribulations d'un Chinois en Chine".
Tribulations.
Le mot n'est pas du registre courant.
Et peu courantes sont les aventures racontées par plusieurs des auteurs de cet opuscule.
Notamment Françoise Danel et son poulet fermier, ou Philippe Blondeau et son Abdul Noé.
On se reconnaîtra dans les déboires ferroviaires de Pierre Rosset et les improvisations campeuses de Jacqueline Paut.
Comme dans la déambulation nostalgique de Paul Ferraris le long de la vie, et la lancination d'Hervé Gouzerh à ses souvenirs grecs.
Tout ceci, Sylvie Van Praët le trouve chaque matin à deux pas de chez elle, dans son jardin.
Régine Paquet, elle, traverse l'Atlantique avec des peintures de Hopper pour se retrouver dans un combat féminin qui est, hélas, de tout pays.
Quant au voyage de Pierre Moreau, il a beau dater de 1348, il est de bien de nos rêves, 674 ans plus tard...

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Février 2022
LE CALEPIN BLEU 49 - Ephémère(s).
L'événement est rare : quatre nouvelles signatures !
Un Isarien de la ville-préfecture, Paul Ferraris, qui donna surtout dans la musique mais se ravisa, flûte alors !, pour jouer aussi de la plume ;
deux Axonais dont l'un, Philippe Crognier, publia aussi romans et nouvelles avant de se consacrer à des ouvrages plus sérieux de pédagogie et de management ;
son complice, Roni Grec, semble partager son humour mais, visiblement, de manière un peu plus crue.
Quant à Jeff, il s'agit d'un groupe musical des années 70 qui promena en Picardie sa poésie et ses musiques tout à fait Rive Gauche…
"Ephémères" donc.
Hormis la tentation oulipienne du lettrisme sonore dont je n'ai nulle part trouvé la scientifique dénomination (un Félix en effet assez agité), c'est aux fugitifs lépidoptères que se sont intéressées deux autrices : Françoise Danel (11-12) s'inquiète de leur invraisemblable cycle génétique ; Sylvie Van Praët contemple, défaite, ce qu'il en reste sur son sentier des bords du Cher.
Une seule collaboratrice a joué de l'effet mer : Jacqueline Paut (18).
Et puis l'éphémère simplement et son étymologie grecque ; hémère, jour, et épi, pendant : qui ne dure qu'un jour (nycthéméral pour un jour et une nuit). L'éphémère de la vie (Raphaël Cabale).
L'éphémère des sensations dans ces pays où jour et nuit se tirent l bourre (Domi L.).
L'éphémère de la guerre, hélas pour le vieux général (Octavie).
L'éphémère même du "génie" humain (Hervé Gouzerh).
Même l'éphémère nous laisse tomber en route (Régine Paquet) : profitons-en pour croire à l'éternel…

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Janvier 2022
LE CALEPIN BLEU 48 - "AUTOPORTRAIT"
"Analphabète, binoclarde, caustique, désordonnée, érotique, féline, gloutonne..." Pas de doute, c'est bien elle : Régine Paquet.
"A cette époque, souvent je marchais seul." Ce jour-là, Philippe Blondeau reconnaît immédiatement l'homme qui marche devant lui...
Un selfie, est-ce un autoportrait ? Qu'en penserait Rembrandt ? Et un selfie avec un masque FFP2, est-ce le portrait d'une époque ? (David Bowgosse)
Olga a cru bien faire en rejoignant ce groupe de parole, elle pensait que parler de son TOC l'aiderait. Raté ! (Jacqueline Paut)
La promenade dominicale : de la mère et du fils, qui soutient l'autre ? (Yssé Cotine)
Soixante ans qu'elle est sur cet autoportrait. Alors, forcément, la toile confine à un miracle de vérité. (Régine Paquet)
15 mots, 3 phrases, tout est dit. (Rémi Lehallier)
Un biographème comme dans les Lagarde-et-Michard de ses années-lycée. (Roger Wallet)
Trois autobiographies pour faire parler la vie autour de soi. (Françoise Danel)
Jamais la vitre ne renvoie la même image de celle qui s'y regarde. Quelle est la bonne ? (Sylvie Van Praët)
Verlaine l'a écrit merveilleusement, dans Mon rêve familier, et depuis 155 ans tout écrivain bute sur ce grand défi romanesque de n'être "ni tout à fait le même ni tout à fait un autre"... (Hervé Gouzerh)

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Decembre 2021
Calepin Bleu n°47 - "Histoires avec animaux"
Jacqueline Paut - Petit dialogue entre une chatte et son chien de voisin.
Domi L. - Une ferme de Prusse orientale. Le prisonnier va chercher un cheval dans le pré. Cela réveille les légendes…
Régine Paquet - Une bien étrange disparition... sous le pinceau de Magritte.
Rémi Lehallier - Refaire le tour des champs et des haies où elle a vécu, la chienne qui vient de mourir.
Michel Le Drogo - Façon La Fontaine, s'émouvoir de ces animaux mis en piste pour notre divertissement. Mais où pourraient-ils bien aller?
Hervé Gouzerh - A-t-elle tout perdu des haies, des feuilles, de la neige qui furent sa vie ?
Yssé Cotine - Chercheuse en biologie animale, elle s'est toujours trouvée à déchiffrer l'invraisemblable, le bizarroïde.
Philippe Blondeau - La bête agonise seule. Et nous, à quoi nous servent nos questions ?
Sylvie Van Praët - Depuis qu'elle fuit une vie en guenilles, elle s'est fait famille de ceux qui rampent.
Françoise Danel - A la sortie de la ville, la rencontre improbable avec l'émotion complice d'un cochon.

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Novembre 2021
Le Calepin Bleu n°46 - "Vingt ans".

Ce Calepin démarre par un hommage à une Fleuryssoise qui collabora souvent à nos écrits, Danièle Perrault.
Oui, je sais, avec un nom pareil... C'est d'ailleurs ce qu'elle évoque - mais pas que - dans son texte écrit pendant le confinement.
isabel Asunsolo n'a pas eu d'chance avec son Félix mais au moins il la laisse dans la pleine force de l'âge, elle aura l'temps d'l'oublier...
Jacqueline Paut s'emploie à chanter la double décennie en... vingt alexandrins aux rimes... embrassées comme il se doit.
Michel Lalet n'a pas beaucoup changé depuis ses vingt ans : il aime toujours la radicalité. Mais là, ce sera peut-être pour la dernière fois...
Domi L. sait bien que vingt ans, ça n'a qu'un temps. Heureusement elle a quitté l'Ardèche à temps...
Je ne sais pas qui est ce David Bowgosse. Patrick Bruel me dit qu'il ne le connaît pas mais j'ai des doutes...
Lui, Gédéon Poildecuteur, je sais : il a choisi ce pseudo provocateur pour faire croire qu'il n'est pas secrétaire perpétuel de l'académie des "Mouques à brin" comme on dit en picard.
Françoise Danel n'aurait jamais dû se laisser offrir de billet pour le parc d'attraction. Elle a passé l'âge. Elle s'enfuit avant l'accident...
Régine Paquet s'interroge sur le verdict : vingt ans ? De ces deux qu'elle rencontre - celui qui sort et celle qui entre - aucun ne le mérite.
Pour Yssé Cotine, vingt ans c'est toujours l'âge dont on rêve mais jamais on ne les a, ses vingt ans.
Les aura-t-elle, la Madeleine de Sylvie Van Praët ? Avec sa pudeur habituelle, elle ne l'écrit pas. Lire entre les lignes...
Les vingt ans de Philippe Blondeau s'attachent à un chanteur qui en a fait un chef-d'œuvre, de son "Vingt ans". Et au souvenir d'un ami évanoui.
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Octobre 2021
Le Calepin Bleu n°45 - "J'y avais pas pensé!..."
Comment interpréter ce qui échappe devant l'imprévu ? Et comment en faire le support d'une nouvelle ? Huit auteurs ont décliné ce thème...
Le "J'aurais jamais cru ça !" d'Adeline, la petite fille obéissante, trop sage, qui ne savait que dire Oui. Et puis mariage, enfant, enfants encore. Et puis... (Sylvie Van Praët)
Le "N'importe quoi !" du Président qui vient de s'acquitter d'un discours de panthéonisation et à qui les journalistes auraient le culot de prêter quelque intention électoraliste... (Raphaël Cabale)
Le "Oh, mince !" de la jeune fille sage que surprennent éternellement les choses de la vie, même les plus évidentes... (Jacqueline Paut)
Le "Quelle surprise !" d'Octavia qui semble le jouet des aléas de la vie quand en fait c'est elle qui les commande...
Le "Mais quel con !" de Vincent que l'inconscience d'un gamin plonge dans les affres d'un retrait de permis et pire encore... (Françoise Danel)
Le "Je me serais jamais cru capable de ça !" du facteur retraité qui commet l'imprudence de descendre quelques jours à Hauterives pour fêter sa retraite... (Rémi Lehallier)
Le "Mais c'est quoi c'te conn'rie ?" de l'amateur de whisky écossais soudain plongé dans les pires légendes des gars du cru (!)... (Michel Lalet)
Le "Ah ça non !" d'Anabelle quand l'homme qu'elle aime - oui, qu'elle aime - franchit les limites de l'inacceptable... (Régine Paquet)

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Septembre 2021
Le CALEPIN BLEU 44 – "Invisible…"
Deux nouvelles signatures au sommaire : Cédric MORET et Françoise DANEL.
Cédric Moret - Invisibles car nous sommes chacun toute l'humanité ; invisibles et indivisibles.
Françoise Danel - Invisibles comme nous finirons tous, même ceux "bien ancrés dans leur vie et leur ville", leurs certitudes et... leur inconscience.
Octavia - "L'invisible apparition" - La mort rend invisible, sauf lorsqu'une auréole vient nimber le visage ; la mort est alors un éclat de lumière.
- "Le chou au ventre" - La lumière de ma vie m'a quittée mais je veux croire aux promesses, "Votre vie va refleurir".
Isabel Asunsolo - Vite les rendre invisibles, ces taches sur mes mains, avant qu'il arrive...
Jacqueline Paut - Quand le grand incendie lui a pris sa ferme, elle a libéré ses animaux et elle a disparu. En ville. Où l'amour maternel fera des miracles.
Ruben Cabale - Perdu de vue dans les méandres de la société du tout-numérique.
Michel Le Drogo - Un sonnet pour évoquer les invisibles disparus en mer.
David Bowgosse - Elle ne parut qu'une fois, la divine silhouette penchée sur sa bécane...
Christian Conrardy - Avec le temps, tout nous deviendrait-il invisible ? Non, pas tout : presque tout.
Sylvie Van Praët - Ces mots qu'il cache sous le pot de fleurs, elle ne les lit même pas. Mais lui la voit et ça embellit sa vie.
Régine Paquet - "C'est quoi être vieux ?" "C'est devenir invisible aux regards des autres."
Michel Lalet - Il suffit pourtant que Luigi lui tende un cornet à deux boules pour que le monde ressuscite dans ses yeux.
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Juillet 2021
Le CALEPIN BLEU N°43 - Une chanson de...
Quand on parle de chanson, on cite généralement l'interprète - tel "le grand Jacques" dont chacun sait (au moins à partir des quadras) de qui il s'agit - mais rarement l'auteur et le compositeur s'ils sont différents et ne subsiste alors que la légende transgénérationnelle, comme pour "le petit vin blanc" ! Parfois la mémoire s'emmêle et l'on peut bien le déguiser sous les traits de Minnie ou d'Aragon, on reconnaît pour toujours Cary Grant.
La chanson est un art "de peu", ce qui permet à chacun d'en inventer. Et quand on se fait, certains soirs où l'âge vous taraude, le récit de sa vie, la chanson en dit mieux que personne les émotions et les drames...

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Juin 2021
LE CALEPIN BLEU N° 42 -
. Bien sûr tirer la courte paille quand on meurt de faim sur un voilier, on sait où ça vous mène mais Christian Conrardy, lui, le scande : "On ne meurt qu'une fois, on vit tous les jours !"
. La Charlotte n'est plus et son Marcel n'est guère vaillant. Mais les amis sont toujours là. Ils tirent à la courte paille pour savoir qui lui entretiendra le jardin. Il n'y a que de courtes pailles et tous entretiendront l'amitié... [Jacqueline Paut]
. C'est dans le métro qui file vers Tolbiac qu'elle rencontre, non pas Clovis mais Isis. La passion tout de suite. Que faire ? L'inviter à la Courtepaille pour lui conter fleurette. Mais voilà : le mari d'Isis n'est pas d'accord... [Octavie-Christelle Mathieu]
. Ce n'est pas un jeu plus con qu'un autre et la Justice qui se manifeste à tirer une paille n'est-elle finalement pas plus juste que de perdre aux échecs par manque de science ? Le capitaine s'emploie à expliquer ça au mousse... [Michel Lalet]
. Ah les rendez-vous dans les champs quand la paille était courte ! Ceux qui les ont vécus savent ce qu'ils leur doivent d'ultime initiation. Quant aux citadins, il leur manquera toujours "la piqûre nostalgique des champs moissonnés". [Régine Paquet]
. La Pauline tient ses cheveux avec des pailles. Elle va sur la place, au manège que tient la femme à barbe. La chauve-souris survole la scène... [Christelle-Octavie, la jumelle]
. Sa mère lui a laissé sa langue et quelques chansons. Ils ont dû fuir et il le sait, il n'a pas tiré la bonne paille. C'est pourtant lui qui décidera de son sort. [Sylvie Van Praët]
. On croit d'abord à un délire - Raphaël Cabale en est assez familier - dans cette fable du complotisme qui amène un ministre au premier rang d'une manifestation - fait unique et résolument anticonstitutionnel, mais qui se soucie encore de la constitution en ces temps 100% médiatisés ?

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Mai 2021
LE CALEPIN BLEU N° 41 -
"Je ne sais pas trop par où commencer"
Christian Conrardy - Pas facile d'entrer dans Le Calepin Bleu sans guère de consigne. Alors CR démarre par un crayonné et, tout aussitôt, viennent les mots...
David Bowgosse - Il est toujours le premier à me faire parvenir son texte, comme s'il avait à cœur de se débarrasser d'une... non, "Corvée" serait péjoratif, alors disons d'une dette d'honneur. Et celle qu'il a là à affronter, dans son texte, est bien une dette. Heureusement le passé à affronter n'est pas si rude, il en a vu d'autres, il va s'en sortir...
Michel Lalet - Le problème de ce gars-là c'est qu'il vous embarque où il veut. Dès le début je pressens le remake de "Garde à vue", ce prodigieux duo Lino Ventura et Michel Serrault et les faits semblent me donner raison. Serrault est parfait dans le rôle de Georges - bavard, rieur, il sait enrober les choses - et Ventura est un Vérificateur de première, pas une parole de trop, pas l'ombre d'un sourire. Je ne sais pas trop à quel moment je me suis dit que l'auteur me menait par le bout du nez...
Christelle-Octavie Mathieu - Elle utilise une expression crue qui pourrait choquer certains lecteurs mais, dit en picard, ça passe mieux, "mouk' à brin". Et elle prend bien soin de situer son histoire à Berce-les-Mains qui est dans la Somme et non au Tréport, à trois km de là, qui aurait été en Normandie ! Du coup on sourit de la légèreté un brin lubrique de chés Picards...
Octavie-Christelle Mathieu - Sa sœur jumelle fait partie de ces "héros du quotidien" que nous a vendus sans vergogne le Covid. Elle a connu un drame terrible : la perte de son bébé. Elle se rend au cimetière où la rejoint sa sœur qui est son inverse absolu. N'y aura-t-il donc personne pour la consoler ? Si, si, rassurez-vous. Mais ce n'est pas à lui que l'on penserait naturellement...
Rafaël Cabale - Ce n'est pas tant qu'il ne sache pas par où commencer, mais c'est plutôt qu'il ne sait pas conclure. La preuve : ce petit restau chinois pour fêter avec "elle" la belle réussite de leur travail universitaire, son humeur mutine pour une fois, le petit jeu qui s'installe entre eux autour des six plats servis "à la française" mais rien ! Pas étonnant qu'à la fin le serveur va le "saké" !
Jacqueline Paut - Françoise et Julien sont tous les deux instituteurs. Ils pratiquent les maths à l'ancienne, 1+1=2 jusqu'à ce que Julien décide de se lancer dans la théorie des ensembles. Cela dure quelques années jusqu'à ce qu'il se rende compte que les ensembles ne sont pas le nec plus ultra des matchs modernes...
Régine Paquet - Annie et Mélanie : la malchance des jumelles commence souvent par les prénoms. L'une rit, vit, parle; l'autre est désormais silencieuse. Depuis ce jour, depuis cette nuit où... Ils ne sont que trois à connaître le secret. Le lecteur pourra, lui, s'essayer à le deviner...
Sylvie Van Praët - Un petit beurre Lu c'est tellement vieux qu'il faut les grands-parents pour le faire connaître au goût des enfants. Un petit beurre Lu c'est tellement savoureux qu'il faut apprendre à le déguster, petit bout par petit bout. Un petit beurre Lu, en plus, c'est un bon moyen d'apprendre ses douze premières lettres...
Michel Le Drogo - Ah le sonnet ! MLD nous rappelle son origine italienne - au XIIIe siècle, sous la plume de Giacomo da Lentini. Mais il ne s'encombre pas de trop de respect de la tradition et préfère le dodécasyllabe (12) à l'hendécasyllabe (11). On croit au sonnet "à la Clément Marot" mais non : on a bien ABBA pour les deux quatrains mais MLD rompt avec la tradition pour les tercets en se rangeant derrière la tradition Peletier : CCD - EDE. Quel iconoclaste ce MLD sous ses faux-airs !

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