Si l'on dit bête comme une oie

ce n'est qu'une opinion d'humain

c'est l'animal qui fait la loi

effrayant de sots écrivains

 

et surveillant près de la porte

il limite tous les parcours

il n'est pas question de cohorte

allant s'aérer dans sa cour  

 

pour le jars c'est un jour de fête 

il en profite et il s'amuse 

risquant de pincer les gambettes 

de ceux qui taquinent la muse 

 

et le moment, c'est évident,

n'est jour festif que pour le jars 

qui rigole des imprudents

qui sur son espace s'égarent 

 

en restant à bonne distance

on a évité tout conflit 

l'animal aura de la chance

il pourra lire nos écrits

 

 

 

 

Jean-PIerre ARMANDOU 

10 sept 2016 - château de la Brosette 

"les 24h d'écritures de Fleury les Aubrais"

 

 

 

 

 

 

 

 

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Anne-Marie AVALLONE et Marie-Thérèse MORVAN fréquentent 
cet atelier et vous recommandent la lecture des poésies..
 http://www.alvo-2.fr/

 

 

Autres Poèmes d'Anne-Marie AVALLONE      

 

                     

Envies                                            

Je suis la reine des agapes somptueuses.

J’aime le mets original et merveilleux.

J’aime, je l’avoue

Et par-dessus tout,

Le festin gourmet accompli.

Je me souviens, délicieusement,

Et même frénétiquement,

De ses parfums, de ses odeurs et de ses saveurs.

De cette orgie salée-sucrée

Que je vis avec lui.

Je veux qu’il règne en maître.

Je veux désir jamais assouvi,

Décortiquer cette suite de sensations,

Les yeux fermés,

Harmonie des gestes, savamment orchestré.

Péché originel

Au menu des festivités,

Savourant à l’infini, l’ivresse,

Fine caresse au plus profond de moi.

Croustillante, jusque dans mes pensées.

Velouté enivrant, un brin érotique.

L’attente, puis l’anéantissement .

Vite, je vous prie, s’il vous plaît,

Un autre croque-monsieur,

Celui que je préfère.

Que la fête commence !

                                                                       

                       

 

    Rondeau pour un homme seul

 

 

Laissez-moi seul, dans mes nuits tourmentées.                   

Je marcherai, jusqu’au petit matin.                                    

Le jour viendra, peut-être après-demain,                           

Où relisant, ces feuilles griffonnées,                                 

J’aurai ces mots, prisonniers de ma main.                           

Les mois s’en vont, comme du parchemin.                            

L’amour n’est plus. Je fuis les plus aimées.                         

Je n’ai plus rien. Pas même un peu d’entrain.                       

Laissez-moi seul.

Sans oublier, les paroles données,                                      

Je vis l’enfer. Le temps est assassin.                                

Des souvenirs, bouquets de fleurs fanées.                         

Dans vos regards, un message carmin,                                

Des reflets d’or. Mes belles dulcinées,                              

Laissez-moi seul.